Découvret la nouvelle voiture BMW Série 1 trois portes et M135i photo + infos
Après avoir renouvelé sa compacte Série 1 l’année dernière, BMW l’agrémente aujourd’hui d’une version 3 portes et de nouvelles motorisations, dont une bouillante M135i de 320
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La bataille sur le segment des compactes premium fait rage, et les trois marques germaniques y ont toutes récemment renouvelé leurs armes. BMW a tiré le premier avec la seconde génération de Série 1 en fin d’année dernière. De son côté, Audi vient de commercialiser l’A3, troisième du nom, tandis que Mercedes se lance enfin sur le créneau avec une Classe A entièrement nouvelle. Contrairement à l’A3, d’abord sortie en 3 portes en attendant sa variante Sportback,la bavaroise, d’abord parue en 5 portes, se dynamise aujourd’hui en ôtant deux de ses ouvrants.
Conservant les mêmes dimensions, avec 4,32 m de long et 1,76 m de large, la Série 1 se montre sportive dans cette configuration, avec un profil plus agressif malgré des faces avant et arrière identiques à la variante 5 portes. Cette nouvelle carrosserie en profite pour agrémenter l’offre de deux motorisations inédites, prenant place aux deux extrémités de la gamme. La 114i devient donc le modèle le plus accessible de la marque à l’hélice, avec son bloc 1.6 essence de 102 ch et son tarif débutant à 23 700 €. A l’opposé, la M135i se place comme le haut de gamme sportif de la compacte, en attendant le remplacement du coupé Série 1 M, récemment sorti du catalogue.
Cette M135i est un modèle de la récente gamme « M Performance », où elle rejoint les M550d, X5 et X6 M50d, et non un véritable modèle M comme les M3 ou M5. D’ailleurs, sur le plan cosmétique, elle se contente d’adopter le kit carrosserie M Sport et conserve ainsi la même allure que n’importe quelle autre Série 1 dotée de cette finition (disponible avec toutes les motorisations excepté la 116d Efficient Dynamics). Son exclusivité, elle la tire de son bloc 3.0 turbo, délivrant 320 ch à 5 800 tr/mn et un couple maxi de 450 Nm entre 1 300 et 4 500 tr/mn, qui en fait la seule version équipée d’un six cylindres en ligne.
Ce moteur lui permet d’afficher des performances de tout premier ordre, avec un 0 à 100 km/h abattu en 5,1 s (4,9 s avec la boîte auto) et un 1000 m départ arrêté en 23,9 s, ce qui la place au niveau d’un Porsche Cayman R mais également de l’ancienne Série 1 M. Et à la conduite, cette vigueur se fait agréablement sentir, avec une poussée franche et continue, soulignée par une bande-son des plus suggestives qui lui va à merveille. L’excellente boîte automatique à 8 rapports amplifie l’impression de raz-de-marée de puissance, avec des passages très rapides et sans à-coups. On pourra simplement regretter la tendance de cette transmission quasi parfaite à lisser les sensations, empêchant un peu de prendre la pleine mesure de ces fulgurantes accélérations.
Cela devrait être atténué par la boîte manuelle à 6 rapports montée en série, tandis que l’automatique est facturée 2 200 €. Parmi les raffinements techniques, la transmission intégrale xDrive est également disponible, tout comme sur la 120d. Mais celle-ci ne semble pas indispensable, surtout sur sol sec, tant les roues arrière encaissent parfaitement toute la puissance et offrent une motricité parfaite en toutes circonstances. Ainsi, on a beau ressentir le caractère de propulsion de cette auto, la M135i ne se montre pas radicale ; il est très aisé de la mener à vive allure, même pour un conducteur lambda.
Le confort demeure d’ailleurs très bon, même avec le mode Sport, qui raffermit pourtant l’amortissement, en plus de rendre plus réactifs l’accélérateur et la boîte de vitesses. On pourra juste reprocher un certain manque de feeling à la direction, pas assez directe à notre goût. Au final, la M135i semble être le parfait compromis entre les modèles « normaux » et les véritables « M », en conciliant la polyvalence des premiers et l’efficacité des seconds. Les plus sportifs préfèreront toutefois attendre le remplacement de la véritable Série 1 M, afin de retrouver un caractère plus radical.
Seulement, même si à 44 850 €, elle se montre relativement abordable par rapport au niveau de performances offert (une Audi RS3 s’affiche 10 000 € plus cher), elle ne sera pas le choix de la majorité des clients désireux de profiter des qualités de la petite compacte bavaroise. C’est pour cela que nous avons pris le parti, en sortant de la fougueuse M, de prendre le volant du « choix de raison » de la gamme, la 116d Efficient Dynamics (disponible à partir de 25 300 €). Masos, chez Autonews ? C’est un peu ce que l’on s’est dit, s’attendant à prendre une douche froide et à s’ennuyer ferme à bord de cette version écolo.
Pourtant, tel n’a pas été le cas et, à défaut de disposer d’une puissance renversante (116 ch), le châssis incisif et la boîte mécanique à six rapports confèrent toujours à la Série 1 un bel agrément de conduite, même dans cette variante diesel d’entrée de gamme. Bien sûr, il ne faut pas oublier de sélectionner le mode Normal, afin de disposer d’une réactivité moteur décente. Le mode Eco Pro, sélectionné par défaut, n’est toutefois pas dénué d’intérêt puisqu’il permet à la 116d Efficient Dynamics de s’afficher comme l’une des compactes les plus sobres du marché (3,8 l/100 km et 99 g/km de CO2 annoncés en cycle mixte).
Le fossé par rapport à la voiture plaisir essayée plus haut vous paraît trop grand ? Nous avons trouvé ce qui pourrait être le compromis idéal, en prenant pour le chemin du retour une 118d en finition M Sport (33 850 €). On dispose alors du même kit carrosserie, et donc de la même allure, que la teigneuse citée plus haut, d’une grande efficience (4,5 l/100 km et 118 g/km), tout en conservant de bonnes performances (0 à 100 km/h en 8,9 s) et surtout un agrément de conduite supérieur à ce que proposent ses concurrentes traction.
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